La relation d’aide et de soin
Photographie Hush Naidoo Jade
Ces dernières semaines, j’ai lu le livre “Les brutes en blanc” de Martin Winckler, un médecin généraliste et écrivain dont j’apprécie énormément le travail et l’engagement. Il a écrit notamment deux romans qui m’ont beaucoup touchée : “Le chœur des femmes”, et “La maladie de Sachs”.
Martin Winckler est très engagé en faveur des femmes et contre les discriminations et les maltraitances. Il est également très connu pour remettre en question le système médical français, et la façon dont la médecine est enseignée en France. Pour en savoir plus sur Martin Winckler, n’hésitez pas à consulter son site, et je vous encourage vivement à découvrir ses romans.
Si j’ai eu envie d’évoquer “Les brutes en blanc” ici, c’est qu’en lisant cet ouvrage, j’ai fait de nombreux parallèles entre la relation de soin et la relation d’aide. J’ai reconnu, dans ce que Martin Winckler pointe comme manquements dans l’enseignement et la pratique de la médecine, ce que j’ai reçu comme enseignement en tant que psychopraticienne en analyse transactionnelle, et ce que je m'efforce de mettre en pratique dans ma clinique :
placer les patient.e.s au centre de leur traitement
les traiter avec respect et empathie
leur proposer une écoute bienveillante et sans jugement
ne pas me positionner comme “sachante”, mais rester ouverte à la rencontre
ne pas avoir de projet pour les patient.e.s, mais écouter leurs besoins et leur demande
La liste n’est pas exhaustive, mais voilà quelques points qui m’aident dans ma pratique et que je trouve essentiels pour créer une bonne relation d’aide. Et ce sont ces points que j’ai reconnu en filigrane dans le livre de Martin Winckler comme étant des pistes d’amélioration du système médical en France.